Les idées reçues à oublier
Il est courant d’entendre que certaines activités exigent un statut spécifique, comme la SAS pour la tech ou la SARL pour les artisans. Mais c’est faux ! En gros, presque toutes les activités peuvent être exercées sous n’importe quel statut, une idée reçue à balayer.
1. Activités et statuts :
– La SAS pour les grandes sociétés.
– La SARL pour les artisans.
– La micro-entreprise pour ceux qui ne veulent pas trop se compliquer.
Patrick fait remarquer des exemples comme Apple qui est en EURL/SARL, ce qui prouve que c’est pas la taille qui compte.
Il y a des exceptions pour certaines professions, comme les agents d’assurances ou les buralistes, mais pour la plupart, tu n’as pas de contraintes.
Ce qui compte vraiment pour choisir son statut
Maintenant, venons-en à l’essentiel. Il faut se demander quel est l’image que tu veux donner de ton entreprise. Par exemple, une SAS ou une SARL donnent une image plus professionnelle qu’une micro-entreprise, ce qui peut aider pour le business.
2. Questions à se poser :
– Quelle perception veux-tu créer ?
– Quels sont tes clients : des particuliers ou des entreprises ?
– Est-ce que ton statut doit refléter quelque chose de sérieux ?
Patrick donne l’exemple d’un consultant, où un statut comme la SAS peut booster ta crédibilité, alors qu’un food truck n’a pas besoin d’un statut hyper classe.
Les erreurs fréquentes à éviter
Voici les trois grosses erreurs dans lesquelles les gens tombent souvent :
1. Penser qu’il existe un statut parfait : Non, l’activité ne définit pas le statut à adopter.
2. Surestimer les contraintes : Beaucoup pensent que la micro-entreprise est sans complications. Faux, prends un expert-comptable pour gérer ça.
3. Ignorer la fiscalité : En France, il faut s’y prendre à l’avance et pas être surpris par les impôts !
Critères pour bien choisir son statut
Patrick souligne plusieurs critères à prendre en compte :
1. Objectifs financiers : Si tu es à l’ARE, la SAS ou SASU est plus adapté.
2. Travail en solo ou en équipe : La flexibilité que t’apportent des statuts comme la SARL ou la SAS.
3. Image et clientèle : Si tu vises des entreprises, un statut pro peut renforcer ta crédibilité.
4. Délégation de tâches : Si tu veux éviter le côté comptable, un peu d’argent pour un expert vaut le coup !
En gros, choisis un statut flexible. Si tu commences en SASU et que tu veux évoluer, tu n’es pas coincé dans une structure rigide. Reste organisé et bien conseillé ; c’est ça qui t’aidera à prospérer.